Lors de mon séjour cet été-là, Éric m’a montré un objet. Objet de la taille d’une carte de crédit, de couleur rouge. Sur l’une des faces une phrase en lettre d’or sur l’autre des symboles et des chiffres romains. Les explications données avaient été succinctes.
Après la séance avec Thierry, Pierre avait fini de me faire découvrir ses amis, partageant avec lui cet amour du vice et de la soumission. Nos relations étaient toujours aussi chaotiques lorsque la femme de Pierre était là alors je ne le voyais plus, plus de coup de fils, plus de petits mots. Lorsqu’elle était absente alors il était là présent et viril.
On ne parlait plus de dressage, il me le faisait vivre. Variant les positions et les ordres. Il me dominait et je sais cela parait très bizarre d’aimer cela, mais tant pis, j’avoue j’aime.
Ma soumission était forte et de plus en plus complète. François en effet ne participaient plus à nos orgies. Je n’étais pas exclusivement réservé à Pierre. Certes il dirigeait mais tous en profitaient.
Pierre m’en a de nouveau parlé plus tard à l’automne. Il avait le même objet. Les chiffres et symboles étaient différents. Pierre m’en dit un peu plus. C’est un signe qui se reconnaît. Entre les membres de son groupe d’amis. Un objet qui pour moi et pour d’autres femmes signifiait l’obligation d’obéir.
Pierre m’avait mentionné cela dans le passé. Notre relation était basée sur un choix que je pouvais faire à chaque instant mais si je partais je ne le reverrais plus.
Ce samedi, après une longue après-midi de voile et une douche plutôt fraîche. Le bâtiment du club n’est plus très neuf. Je finissais de ranger dans le local du club. Pierre était parti pour deux semaines. Il reviendrait mardi. Il pleut doucement en ce soir de novembre. Enfin, je rentre chez moi. Je finis de ranger mes affaires dans mon coffre. Une voiture roulant au pas s’arrête à ma hauteur sur le parking du club. Deux hommes en descendent. Je crois déjà en avoir vu un au club ou peut-être lors de la régate que l’on avait organisée au printemps.
• Le club est fermé, il faudra repasser demain après 09h00. Je leur annonce.
• Lucie? ça va?
• Oui et vous?
• Oui merci
La voiture s’éloigne.
• Lucie, on peut vous montrer ceci.
L’homme le plus proche de moi, pas très jeune, cheveux gris, me tend un petit étui en cuir brun. Le deuxième homme est clairement plus jeune, mon âge peut-être mais je ne le reconnais pas.
Je le regarde intriguée
• Regardez son contenu.
C’est un porte carte, à l’intérieur une carte rouge. Je la sors, la regarde attentivement. Je les regarde…
• Lucie, pouvez-vous nous suivre.
• Euh…
Mon regard passe de l’un à l’autre. Ils me font signe de les suivre.
-Puis-je prendre mon sac?
– Oh oui bien sûr, allez-y. Cependant je vous prie de me rendre ma carte.
Ce que je fais.
Je prends mon sac d’un geste peu assuré. Je referme mon coffre et ils me font signe de les suivre, vers la sortie du parking. La pluie commence à tomber. Il me semble que la voiture vient de finir Bostancı travesti le tour du club et reviens maintenant à notre hauteur.
Je m’ approche de la voiture pour y déposer mon sac et rentrer à l’arrière.
L’homme âge qui m’avait parlé précédemment s’ approche pour ouvrir la porte et la main sur la poignée de porte, m’ annonce.
• Lucie je vais devoir vous mettre en retenue. C’est dans mon pouvoir comme vous le savez. Merci de vous exécuter et de prendre la position réglementaire.
• Euh…
• Posez votre sac et mettez les mains dans le dos, s’il vous plaît.
• Attendez, mais qui êtes-vous?
Alors que j’allais me retourner, le deuxième homme me plaque contre la voiture. Celui qui me parlait me prends les poignets et en quelques secondes je sens le fer des menottes se refermer sur mes poignets. Je n’ai pas le temps de me débattre ou même de crier. Ce qui n’aurait pas servi à grand-chose, ce côté du club est sombre et peu fréquenté, surtout à cette heure.
• Lucie, comme on vient de vous le dire, on vient de vous placer en retenue. Merci de nous obéir. Le ton est péremptoire.
Je suis assise dans la voiture et le plus âge est assis à côté de moi. On démarre.
• Lucie, encore une chose. Vous imaginez bien que l’on ne peut pas tout vous dire. Je vais donc vous couvrir les yeux durant le trajet. C’est la procédure habituelle.
Je crois que je suis encore trop surprise pour réagir lorsqu’il me place un cache sur les yeux.
• Vas-y démarre on y va, annonce le plus jeune
• C’est parti, annonce le conducteur.
Non en fait c’est une conductrice. Je ne l’avais pas vu. Le silence se fait dans la voiture.
Mon voisin reprend la parole au bout de quelques minutes.
Lucie, votre réaction lors de la mise en retenue était simplement inacceptable. Je vais faire une note à ce sujet. Vous comprenez je ne voudrais pas avoir d’ennuis. C’est un sujet sérieux.
• Qui êtes-vous?
• …
• Où va t’on?
• ….
• Mais enfin, je peux savoir où l’on va?
Mon voisin me met la main sur ma cuisse de manière ferme.
• Je ne peux pas vous le dire. Je dois aussi vous dire qu’en présence de Maitres vous nous devez le silence. Vous le savez. Lucie encore une fois cela sera rapporté. Je vous demande de vous comporter comme une vraie soumise.
Frustrée je me tais et le temps passe. Nous ne restons pas autour du club. Je pense que nous sommes maintenant sur l’autoroute. Ma position est inconfortable. Je n’arrive pas à relâcher la tension dans mes épaules. Je crois que je finis par m’endormir. Plusieurs fois je me réveille en sursaut, mais on est encore en route.
La voiture ralentit. Cela doit bien faire une heure que je suis avec eux, peut-être plus. On s’arrête enfin.
Ils sortent. Je reste seule. Où suis-je?
L’air frais me fait sursauter. La porte est ouverte et l’on m’aide a sortir de la voiture. Ils ne retirent pas les menottes et aveugle je ne peux voir ou je vais mais la main ferme de mon accompagnateur ne me laisse pas d’autre Bostancı travestileri choix que de le suivre.
-vous voilà enfin.
– Un peu de retard mais rien de grave. On la met dans la numéro deux?
– oui allez y
Après quelques arrêts et quelques marches que je descends de manière mal assurée mais guidé toujours fermement par mes accompagnateurs. J’entends une porte et il me retire ce qui me cachait les yeux, je suis totalement éblouie et en perd presque l’équilibre.
• Voilà, ta cellule, elle est bien équipée comme tu vois. On attend de toi un comportement parfait. Nous allons revenir bientôt.
Ils me libèrent les poignets et referment la porte derrière eux.
Ou suis-je, merde mais c’est quoi cet endroit. Je prends peu à peu mes marques dans la petite pièce. Très petite pièce. Il y a un banc ou peut être un lit et un wc sur une petite table avec une bouteille d’eau. J’en suis encore à essayer de jauger ce lieu lorsque la lumière s’éteint.
Je demande que la lumière revienne puis je tape sur la porte, plusieurs fois sans succès. Le calme revient et c’est à tâtons que je réussis à rejoindre le wc et à me soulager.
Quittes à rester dans le noir, je prends quelques gorgées d’eau et je m’assoupis sur le banc.
J’ai dû m’endormir à nouveau car c’est en sursaut que je me réveille. Du bruit, des pas, la lumière revient, la porte s’ouvre. La lumière est très forte. J’essaie de voir qui est là. Une, peut-être deux ou trois personnes sont à la porte. On me demande de sortir, d’avancer un peu, d’accord un peu à gauche, recule et touche un mur.
• Lucie arrête toi ici.
L’éclairage est un peu plus doux mais l’une des personnes m’éclaire le visage avec une lampe ou un projecteur je ne devine que des silhouettes, même en tournant la tête de tous les côtés.
• Lucie, calmez-vous. Je comprends votre réaction mais je vous demande de nous obéir sans rébellion cette fois. J’espère que vous saurez vous comporter correctement. Je vais vous poser une question, merci de me répondre.
• Quelle est la tenue d’une soumise devant ses Maîtres.
Silence de ma part, je cherche encore à découvrir qui est là. La voix ne m’est pas connue. Ce n’est pas Pierre c’est sûr. Je crois deviner que l’homme près de moi qui me parle à un masque, ou des lunettes.
• Lucie,….
• Euh, devant ses Maîtres, une soumise doit être nue, Monsieur
• C’est très bien comme réponse. Tu as un peu d’expérience je vois. Maintenant que tu nous l’as dit, exécutes toi.
• ….
• Maintenant vite. Complètement. Ne nous oblige pas à te corriger.
• Oui Monsieur.
Je retire lentement mes vêtements en commençant par mon sweater gris. Une main se tend pour les récupérer.
• Ne te cache pas, mains sur la tête s’il te plait.
• …
• Vite. Et tourne-toi. Faces au mur.
Je m’exécute.
• C’est un corps superbe que tu as. Musclé c’est bien.
• Lucie, comme on vous l’a indiqué vous avez été mise retenue comme nous l’autorise votre relation avec Pierre. C’est Travesti bostancı une décision qui n’a pas été prise à la légère et il a été consulté et est d’accord avec nos actions. Mélanie va vous placer des bracelets aux chevilles et aux poignets.
• Mélanie, allez-y.
Ma cheville droite est serrée dans un bracelet de cuir froid, puis la gauche. Sa main me caresse l’avant-bras et me fait sentir de lui laisser prendre en charge mes poignets. Eux aussi reçoivent des bracelets et le clic suivant m’ indique qu’ils sont maintenant fermement maintenus dans mon dos.
• C’est très bien, vous pouvez vous retirer Mélanie.
Comme je viens de vous le dire, vous êtes ici à cause de votre comportement pendant les derniers mois. Je dois peut-être vous rafraîchir la mémoire mais votre contrat avec lui autorise une mise en retenue pendant 48 heures s’il y a une suspicion de rébellion. Cette durée peut être étendue mais seulement par Pierre lui-même. Dans votre cas, nous n’aurons pas besoin de l’étendre. Nous avons déjà mené notre enquête Vous serez donc juge ce soir même par notre assemblée. Nous allons vous y emmener maintenant.
• Attends
• Je veux vérifier sa position.
• Oui, j’allais oublier, vas-y.
Je sens un objet remonter le long de l’intérieur de mes jambes. Il est frais, pas froid et certainement pas métallique. On cherche à le faire monter plus haut, doucement, à caresser l’intérieur de mes cuisses.
• Tu vois c’est ce que je pensais elle les garde trop serrées. Ce n’est pas ce qui est prescrit. L’embout de la cravache devrait pouvoir aller jusqu’ici et tu vois il est bloqué bien 20 centimètres en dessous.
• Humm. Je le note on règlera cela en haut.
• Lucie je vais vous couvrir la tête, c’est la procédure.
• Passe-moi le sac.
Un sac en tissue recouvre ma tête, le noir est total et quelques instants après deux mains tenant fermement mes bras me font pivoter avant de m’entrainer en avant.
• Attention aux marches.
• Lèves bien les cuisses.
Après quelques marches, on marche sur un sol froid, du carrelage peut-être. J’essaye d’entrevoir des changements dans la lumière mais le sac est presque totalement noir. Enfin ! La voilà s’exclame une fois d’homme.
On s’arrête. J’entends des respirations. J’entends des murmures. La même voix reprend.
• Faites-la tourner un peu, qu’on la voit bien.
• Mesdames, messieurs, voici celle que vous attendiez.
• Lentement, lentement, prenez bien votre temps. C’est une très belle soumise. Comme je vous l’ai dit, elle appartient à Pierre. C’est lui qui l’a découverte. Et vous pouvez voir, il a bien choisi. Sportive, regardez-moi ce corps. Pour le visage ce n’est pas pour tout suite.
• C’est bon maintenant, faites-la s’asseoir. Il est déjà tard. Il est l’heure de commencer.
On me manipule. Deux paires de mains sont à l’œuvre. Elles me guident. On me fait asseoir. Les bracelets à mes chevilles sont liés au sol ou à la chaise de chaque côté extérieur des pieds. J’aurais donc les cuisses ouvertes. Mes mains liées dans mon dos sont passées par-dessus le dossier et le lien entre les bracelets reliés à la chaise. Elle est bien en position?
Deux voix répondent oui presque en même temps.
• Mélanie, allez nous chercher du café et du thé je crois que certains en ont demandé. Il est tard et cela pourrait durer un peu.